Le Golfe du Morbihan (Bretagne, F)
En kayak
Celui ou celle qui a créé le Morbihan devait être passionné de kayak. Une infinité de balades possibles et une "école" fantastique en particulier à cause des très forts courants de marée.
Le golfe du Morbihan étant si vaste et si complexe que je me garderais de donner des conseils ou des indications. Les nombreux clubs implantés tout le long de la côte pourront vous aider plus efficacement. (Je conseillerais Kermers Kayak sur la presqu'île de Rhuys)
Attention le coin est particulièrement fréquenté par d'autres plaisanciers. Il est important de savoir que les voiliers ont priorité. C'est donc aux kayakistes de les éviter, en particulier dans les passages étroits soumis au courrant.
En ce qui concerne les bateaux à moteurs, ils sont limités à 10nd (5nd à 300m du rivage). Ce règlement ne semble que peu connu des plaisanciers qui, soit dit en passant, ne ralentissent que très rarement à l'approche des kayaks (merci à ceux qui font cet effort). |
En Voile avirons
Il est vain de faire des commentaires sur la pratique de la voile dans le golfe du Morbihan.
Le Minahouet se prête parfaitement au manque d'infrastructures du Golfe (zones protégées obligent). Avec un peu d'expérience, j'y trouve mes mouillages, mes plages. Je maîtrise peu à peu certains courant et, ainsi, chaque sortie est mieux que la précédente.
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La Mer Baltique, baie de Lübeck (Mecklenburg-Vorpommern, D)
La mer Baltique est trés particulière pour les Français. Peu profonde, elle est (sur les cotes allemandes) assez chaude pour s'y baigner sans difficulté et elle présente une salinité faible (environs 3 fois moins que l'océan). Le marnage n'y est pas vraiment perceptible.
J'ai profité d'un week-end prolongé de mai pour aller pagayer dans la baie de Lübeck, aux environs de Brook.
Le vent de force 4 est de secteur nord nord-est. Je décide de partir vers l'est contre le vent qui me ramène vers la cote.
La faible profondeur génère des difficultés qui m'étaient encore inconnues. (à 500m du rivage, le fond est encore visible). La houle du large étant fortement ralentie, les vagues ainsi formées présentent une longueur d'onde très courte et obligent à beaucoup de vigilance. Pour les prendre de face, je suis obliger de partir plus au nord et de profiter des accalmies pour reprendre vers l'est.
Le plus délicat fut le retour en vent arrière. Les surf sur les vagues m'oblige aux mêmes manoeuvres qu'à l'allé en profitant des accalmies pour reprendre mon cap mais là tout va beaucoup plus vite et 2 chavirages se succèdent (heureusement que les 15°C de l'eau sont parfaitement supportables).
D'après les kayakistes rencontrés plus tard, dans ces conditions, il faut attendre le soir que la mer se calme.
Une particularité appréciable, ce sont les grandes plages désertes en toute circonstance.
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