Bilan
Construction :
La construction en petite lattes stratifiées (et bouvetées) est bien éprouvée et assez largement décrite ailleurs.
Le plus pénible reste le ponçage. Avant la stratification il demande du soin pour ne pas faire apparaître des vagues et des bosses irrattrapables. Après stratification ça nous laisse l’occasion de constater combien la résine époxy est dure. A cause de la fibre de verre les protections corporelles et respiratoires sont indispensables.
Aux vues des formes de mon kayak, je ne suis pas certain que le bouvetage soit indispensable (il y a ici un gain financier ou de temps à étudier) |
Temps :
137h de travail répartie sur 4 mois et demi. Ayant acheté mes lattes découpées et bouvetées j'ai gagné beaucoup de temps. |
Finances :
mon budget est principalement réparti comme suit :
Plan et licence : 100 €
bois du chantier : 84 € (revendu par la suite)
location du local : 0€ (merci Günter)
Résine époxy : 230 €
Charge pour résine : 30€
Fibre de verre (25m2): 165€
Lattes de red cedar et de pin : 585€
abrasif, vis : 100€ (environ)
bois divers : 40€
Total : 1 400 € |
Navigation :
Initialement, j’avais prévu de ramener ce bateau en Bretagne et de l’y laisser toute l’année avec celui de mon frère, à la disposition de la famille. La motivation principale étant la construction.
Mais je n’ai terminé le chantier qu’en septembre et n’avais alors pas l’occasion de partir vers le Morbihan. J’ai donc testé le kayak sur un bras mort du Rhin et se fut le coup de foudre.
Ce kayak est un outil formidable pour découvrir des endroits inaccessibles.
En eau calme, la vitesse de progression de 7 à 8 km/h est largement comparable à la randonnée pédestre.
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Voici mon kayak (à gauche) en compagnie de son "sister ship", celui construit par Lutz
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